Perte de cheveux chez la femme: causes, traitements et soins

Que faire lorsqu’on remarque que nos cheveux tombent par poignées ou qu’ils commencent à s’affiner? Voici les causes, traitements et soins pour attaquer ce mal à la racine.
Puisqu’on s’amuse à changer de couleur selon les saisons et les tendances, notre tête témoigne donc des petits et des grands événements de notre vie, de notre insatiable envie de nouveauté, de nos peines d’amour et de nos regrets passés (non, la frange ne va pas à tout le monde...). Bref, notre chevelure est au cœur de notre identité, et lorsque cette identité est «attaquée», que nos cheveux tombent de façon excessive ou deviennent clairsemés, il y a de quoi se sentir démunie. On fait le point sur une réalité souvent difficile à assumer et les solutions qui s’offrent à nous.
Comment déterminer si vos chutes de cheveux sont normales ou anormales?
Les 100 000 à 150 000 cheveux qui poussent sur notre tête ont un cycle de vie d’environ cinq ans, au cours desquels ils traverseront trois phases: la phase anagène, qui correspond à la période de croissance du cheveu (il pousse d’un centimètre par mois en moyenne), la phase catagène, soit une période de régression ou d’involution pendant laquelle la croissance s’arrête, et la phase télogène, un repos qui conduit à la chute du cheveu afin qu’un autre puisse prendre sa place.
Il est normal d’en perdre de 100 à 150 par jour. Plus que ça, il faut s’inquiéter. Mais comment savoir que ce nombre a augmenté? Inutile de compter les cheveux tombés, certains changements nous mettront la puce à l’oreille. Remarque-t-on beaucoup de cheveux sur notre oreiller au réveil, dans la douche, sur notre peigne ou chaque fois qu’on passe la main dans notre crinière? Il s’agit sans doute d’une perte de cheveux réactionnelle. «Par contre, si l’on note que, depuis environ six mois, la peau de notre cuir chevelu est plus visible et que nos cheveux perdent en densité et en brillance, qu’ils s’affinent et qu’ils sont de plus en plus clairsemés, on pourrait avoir affaire à une chute progressive», dit William Gauthier, formateur régional et spécialiste Projet pharmaceutique pour le groupe Pierre Fabre. Dans les deux cas, tous ces bouleversements indiquent qu’il est temps de consulter un expert ou de commencer soi-même un traitement.
Les types de chutes de cheveux
La chute de cheveux réactionnelle
Ce type de perte, soudaine et diffuse, touche environ 14 % de la population mondiale. «Elle entraîne la chute de 30 à 40 % des cheveux, partout sur la tête, dit Elisabeth Gagnon, formatrice nationale pour Laboratoire Native Canada. Elle survient en général trois mois après un événement ou une période difficile, que ce soit un stress intense, une fatigue chronique, une dépression, une perte de poids, un choc émotionnel, un accouchement ou encore un régime alimentaire faible en minéraux et en vitamines.» La bonne nouvelle? Bien sûr, perdre nos cheveux par poignées n’a rien de réjouissant, mais la chute réactionnelle est réversible: «On peut freiner le processus si l’on agit rapidement. Il est possible de stimuler la repousse et de retrouver un état normal, sauf lorsque cette perte est causée par un traitement anticancéreux», dit William Gauthier, qui conseille dans ce cas-là d’attendre deux bons mois après la fin du traitement pour commencer à prendre soin de nos cheveux. «Par contre, si la cause de la chute est encore présente ou est récurrente (certaines périodes de l’année sont plus stressantes, plus fatigantes que d’autres), il se peut que le phénomène devienne chronique. Il vaut mieux alors recourir à un traitement préventif, à des compléments alimentaires ou à un shampoing particulier.»
La chute de cheveux progressive
Aussi appelé alopécie androgénétique, ce type de chute, qui affecte 21 % de la population mondiale, touche principalement les hommes (c’est elle qui cause la fameuse calvitie), mais aussi les femmes, généralement après la ménopause. «Chez la femme, elle entraîne souvent un élargissement de la raie au sommet du crâne. Le cuir chevelu devient de plus en plus visible, mais ça n’ira pas jusqu’à une calvitie totale, souligne William Gauthier. On la dit progressive, car son action est lente. Cependant, elle s’intensifie avec le temps et ce processus ne s’arrête jamais. Plus les années passent, plus les cycles pilaires raccourcissent et plus les cheveux s’affinent et tombent.»
En cause? Comme son nom l’indique, l’alopécie androgénétique peut être dans nos gènes (pas de chance, le phénomène saute parfois une ou deux générations avant d’apparaître de nouveau). Elle peut aussi être due à une mauvaise circulation sanguine, qui empêche notre crinière de recevoir l’oxygène et les nutriments (vitamines, oligoéléments, acides aminés) essentiels à sa bonne santé; et enfin aux hormones, plus précisément à la testostérone. Celle-ci peut raccourcir le cycle de vie du cheveu et stimuler la production de sébum, qui a tendance à asphyxier le bulbe pilaire et à entraîner la mort prématurée de celui-ci. «Ici, mieux vaut prévenir que guérir, lance William Gauthier. On utilise un traitement dès le début des symptômes, afin de ralentir le processus. Puisque cette chute ne s’arrêtera jamais, il est important d’être constant et rigoureux. Les résultats paraissent généralement au bout de trois mois.» L’expert conseille de faire un ou deux traitements par année, tout en misant sur des compléments alimentaires ciblés et un shampoing spécial en parallèle. «On opte pour des produits doux et on lave nos cheveux deux ou trois fois par semaine, afin de maintenir et de protéger le film hydrolipidique. Les nettoyer trop souvent n’est pas bon, tout comme les laver trop peu: les saletés et la pollution vont s’accumuler, ce qui va ralentir leur croissance», ajoute Elisabeth Gagnon, qui nous recommande d’exfolier notre cuir chevelu, afin de le purifier, puis d’adopter une alimentation riche en vitamines, en minéraux et en oligoéléments, notamment en zinc, qui aide à la croissance de notre système pileux. Bref, quand il est question de chute réactionnelle ou progressive, il est important de traiter le problème rapidement, et ce, à tous les points de vue.
Les limites des traitements
L’alopécie cicatricielle, qui se distingue par une destruction totale du bulbe pilaire, est due à une inflammation du cuir chevelu ou à un accident. De son côté, la pelade, dont la cause est une infection virale, un stress intense, l’utilisation de produits chimiques, l’hérédité ou une maladie auto-immune, est responsable de la perte des cheveux sur une ou plusieurs zones du cuir chevelu. C’est ce dont l’actrice Jada Pinkett Smith semble être atteinte. Dans les deux cas, il n’existe pas de remède miracle. Cela dit, les personnes qui souffrent de pelade peuvent voir leurs cheveux repousser naturellement. Pour ce qui est de l’alopécie cicatricielle, cependant, la seule solution reste la greffe capillaire.
Et l'huile de romarin?
Est-ce que l’application topique de l’huile de romarin est bel et bien efficace? Selon le docteur Anthony Youn, ses propriétés ont été démontrées dans une étude.
«Une étude sur 50 patients a été effectuée et a démontré que l’application de l’huile de romarin sur le cuir chevelu aurait un effet comparable au minoxidil, utilisé dans des produits comme Rogaine. Comme eux, elle favorise la pousse de cheveux, mais avec moins d’irritation», explique de Dr Youn.
Il s'agit d'un traitement de première défense pas trop dispendieux pour celles qui souhaitent prévenir et redensifier la chevelure. Vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huile de romarin dans votre shampoing pour une utilisation simplifiée.
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6 soins et traitements qui peuvent vous aider à limiter la perte de cheveux
1. Sérum Anti-Chute Fortifiant Genesis de Kérastase - 85$
Ce sérum quotidien permet de renforcer nos cheveux et de limiter leur chute, grâce à ses ingrédients clés, dont l’arginine, qui stimule leur croissance.
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2. Rituel perte réactionelle Triphasic Progressive de René Furterer - 150$
La formule ciblée et naturelle de ce traitement en monodoses permet de s’attaquer au problème de la chute de cheveux réactionnelle en freinant la perte et en redensifiant notre crinière.
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3. Lotion Creastim par Ducray - 70$
Tout particulièrement pensée pour la perte de cheveux réactionnelle à la suite d’une grossesse, cette lotion – qui s’emploie dès l’accouchement – permet de retrouver une chevelure en santé après deux mois de traitement.
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4. Shampoing Traitant et densifiant Cyane de Phyto Paris - 44$
Ce shampoing qui cible la chute de cheveux réactionnelle ou progressive que les femmes peuvent vivre. Ce shampoing renforce et épaissit la fibre capillaire grâce à ses extraits de gingko biloba.
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5. Soin épaississant Diamax Advanced HTX de Nioxin - 60$
Avis à celles qui souhaitent afficher une chevelure plus épaisse: ce traitement redensifie les cheveux et prévient les cassures au fil des utilisations.
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6. Complexe capillaire de Plenty Natural - 60$
On fait le plein de vitamines pour garder notre crinière en santé, grâce à ce complexe capillaire bien pensé