Karine Vanasse: Pour l'amour du papier | Clin d'œil
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Karine Vanasse: Pour l'amour du papier

Karine Vanasse est la porte-parole de la foire Papier à Montréal. Au menu? Visite des kiosques d’une quarantaine de galeries canadiennes, échanges et rencontres privilégiées avec des artistes d’art contemporain.

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Pourquoi cette association avec la foire Papier?

C’est un événement que j’ai découvert il y a quatre ans, et j’en suis tombée complètement amoureuse. J’en ai tellement parlé en entrevue, quand on me demandait si j’avais eu des coups de cœur au cours de l’année, qu’ils m’ont finalement contactée pour que je sois porte-parole de l’événement! (rires)

 

Quels artistes as-tu hâte de retrouver?

Chaque année, je découvre de nouvelles galeries. L’an dernier, j’ai passé du temps au kiosque de la galerie Trois Points; l’année d’avant, c’était la galerie Antoine Ertaskiran. J’y ai aussi découvert un artiste qui s’appelle Kelly Wallace, d’une galerie de Toronto, et récemment, j’ai acheté une œuvre autographiée de Jacynthe Carrier, que j’aime vraiment beaucoup. Je reste en contact avec les galeries avec lesquelles j’ai des affinités.

 

Que signifie pour toi posséder une œuvre?

Je trouve qu’il y a quelque chose de fort à vivre avec une œuvre pour laquelle on a eu un coup de cœur. Ça te fait vivre quelque chose. Alexandre Taillefer, parrain de l’événement en 2014, disait que c’est important pour lui d’acheter des œuvres d’artistes encore vivants, pour participer au processus créatif de ces artistes. En achetant leur œuvre, on appuie l’artiste. Il y a une énergie incroyable qui se dégage de ce lien.

 

Est-ce que c’est plus difficile de t’impliquer dans le projet puisque tu vis à Los Angeles en ce moment?

Le timing était parfait, car le tournage de Vengeance se termine au début du mois d’avril et je reviens au Québec tout de suite après pour l’événement.

 

 

Peux-tu nous donner des scoops sur ton personnage de Margaux dans la série Vengeance?

Vous allez voir évoluer la dynamique entre Émilie et Margaux, qui tient Émilie responsable de la perte de son père et de Daniel. L’esprit de vengeance prend le dessus, mais ce n’est pas calculé comme chez Émilie. Elle est très émotive, car ce n’est pas quelque chose de naturel chez elle. Elle fera des erreurs qu’Émilie ne ferait pas.

 

Est-ce amusant de porter des vêtements haute couture pour ton rôle?

Je me souviens de la première fois où j’ai rencontré la directrice des costumes pour trouver la ligne directrice du style de Margaux. Elle sortait des robes griffées, les unes après les autres... Lanvin, Dior et autres marques prestigieuses. Je n’en croyais pas mes yeux!

 

Comment cette garde-robe influence-t-elle ton personnage?

C’est sûr qu’il est agréable de marcher dans ces chaussures-là... Ça donne de la prestance! Mais ce que j’aime surtout, c’est que Margaux explore différents styles. Le fait qu’elle soit à la tête d’un magazine de mode lui offre la possibilité de sortir des sentiers battus. Ça me permet de découvrir plusieurs marques. Par exemple, Margaux porte beaucoup de vêtements Alice & Olivia. Je les connaissais déjà pour leurs pièces de style décontracté, mais je ne connaissais pas leurs créations plus chics, qui sont magnifiques.

Propos recueillis par Sophie Montminy

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