3 questions à Chris Pine
Sa vie a changé le jour où il a obtenu le rôle du Capitaine Kirk dans la saga Star Trek, relancée par J.J. Abrams. Depuis, l’acteur a la cote à Hollywood.

Vous êtes de nature discrète. On sait très peu de choses sur vous... Je suis un gars complexe qui cherche encore sa place sur cette terre! Je me souviens d'avoir dit, à 24 ans, que j'avais l'impression d’en avoir 16, mais je me suis soigné depuis ce temps-là. J’ai une arme infaillible pour conserver une certaine ambiguïté: un père acteur et une mère psy. C’est le mélange idéal! Tous les comédiens devraient suivre une thérapie pour apprendre à se connaître. Voir un psy est aussi un moyen parfait pour aider à se glisser ensuite dans la peau d’autres personnages.
Vous incarnez le célèbre capitaine Kirk. Ressentez-vous la pression qui vient avec un tel rôle? Plus il y a d’argent investi dans un film, plus la pression est forte. Bien sûr, j'espère que le film sera un succès. À lire certaines critiques, on croirait qu'ils me voient tourner cinq mois avec l'espoir de faire un mauvais film. Je donne tout ce que je peux pendant le tournage, je me prépare et je travaille fort avec les meilleures intentions. Mais personne ne peut prévoir le résultat final. Même aujourd’hui, notre rencontre est ma façon de dire à vos lecteurs: «Venez voir mon film, détendez-vous, amusez-vous, passez un bon moment et parlez-en ensuite à vos copains.» Je ne peux rien faire de plus.
Le succès est-il parfois difficile? Ma famille m'a appris très jeune que le succès peut vite disparaître. Ma grand-mère, Anne Gwynne, était actrice, tout comme mon père, Robert Pine, qui a tourné dans des dizaines de films et séries. Avec eux, j’ai appris que ce métier est le plus instable qui soit. Il ne faut jamais se croire au sommet, car la chute sera encore plus dure. Je me souviens que, durant mon enfance, nous avons eu de bonnes années et d’autres plus difficiles, dépendamment du nombre de rôles que mon père obtenait. Je suis conscient d’avoir eu des chances formidables dernièrement.
Pour lire l’intégralité de l’entrevue, consultez le Star inc. de juin, présentement en kiosque.