Dans l’univers de Jonathan Van Ness: entrevue avec la star de Queer Eye
On l’a découvert comme expert beauté dans la fabuleuse téléréalité Queer Eye. Depuis, pour notre plus grand bonheur, il multiplie les projets à la vitesse grand V! Auteur, hôte du podcast et de l’émission Getting Curious with Jonathan Van Ness, gymnaste amateur, il ajoute JVN à son curriculum vitae, une nouvelle gamme capillaire saine et inclusive.
Il nous dit tout à son sujet!
Qu’est-ce qui vous a donné envie de lancer votre marque capillaire?
D’abord, le fait que j’ai été coiffeur pendant 15 ans et que j’ai une passion pour les bons produits. Avec JVN, je voulais créer quelque chose d’unique qui comblerait un manque dans l’offre capillaire actuelle. Ensuite, toute ma vie, j’ai vu des personnes souffrir parce qu’elles ne se trouvaient pas belles. J’avais envie de changer cette culture de la beauté qui nous fait nous sentir mal dans notre peau pour la transformer en un vecteur de célébration de qui nous sommes, comme nous sommes.
L’hémisqualane est l’ingrédient phare de JVN. On le retrouve dans tous vos produits! Qu’a-t-il de spécial?
Je dis toujours que c’est le Beyoncé des ingrédients, parce que c’est le meilleur! «Hémi» veut dire «demi», il s’agit donc de demi-molécules de squalane, dérivées de la canne à sucre. Puisqu’il est très fin, il pénètre le cheveu en profondeur et le rend plus fort, plus brillant et il l’hydrate bien. C’est une option supérieure au silicone, reconnu pour donner l’apparence d’un cheveu en santé, mais qui – en réalité – non seulement ne lui apporte aucun bienfait, mais risque d’exacerber les problèmes de cassures et de sécheresse.
Quel rôle vos propres cheveux ont-ils joué dans votre cheminement personnel, votre identité?
J’ai les cheveux très frisés et, longtemps, j’ai eu l’impression que je n’avais pas le droit de m’attarder à mon look, d’apprendre à me coiffer, même si l’envie était là. En arrivant à l’école d’esthétique, j’ai teint ma chevelure de toutes les couleurs imaginables. J’avais nettement besoin d’attention! Et depuis le début de la vingtaine, je les porte longs, comme je l’ai toujours voulu. Ce sera ainsi jusqu’à ce que je devienne chauve, ce qui, sur le plan génétique, est très probable. Pour ce qui est d’apprivoiser mes boucles, je pense que ça s’est vraiment produit en tandem avec JVN, en testant les formules un million de fois et en essayant différentes techniques.
Vous avez aussi décidé de catégoriser vos produits par préoccupation capillaire plutôt que par type de cheveux. Pourquoi?
Grâce à mes années d’expérience en tant que coiffeur, j’ai réalisé que peu importe que nos cheveux soient droits, ondulés, frisés ou très frisés, ils ont besoin soit d’hydratation, de volume ou de résilience. C’est pourquoi j’ai développé Nurture, Embody et Undamage, trois gammes de shampoings et de revitalisants interchangeables.
À quoi ressemble votre routine de mise en plis?
Aujourd’hui, par exemple, je ne voulais pas utiliser d’outils chauffants. J’ai donc appliqué le Sérum régénérateur instantané partout sur mes cheveux, je les ai séparés au centre et j’ai fait deux tresses. Quatre heures plus tard, avant de les défaire, je les ai enduites de Crème séchage à l’air libre et je les ai ensuite peignées avec mes doigts. J’ai terminé en recouvrant mes pointes de Gouttes éclat nourrissant. Voilà, un look magnifique, sans chaleur.
JVN Hair est disponible en ligne, chez Sephora.