4 choses à savoir sur Virgil Abloh, le feu designer de Louis Vuitton

Le designer Virgil Abloh est décédé, emporté par un cancer à l’âge de 41 ans. Celui qui était le directeur artistique des collections homme de la maison Louis Vuitton était considéré comme le roi du streetwear de luxe.  

Emporté par un cancer à l’âge de 41 ans, Virgil Abloh, considéré comme le roi du streetwear de luxe, aura laissé sa marque à l’international, même ici, à Montréal. 

Voici 4 choses à savoir sur le défunt.  

1. Une bataille contre le cancer loin des projecteurs  

Si le styliste et directeur artistique des collections homme de la maison Louis Vuitton était un habitué des caméras, il n’avait pas révélé qu’il livrait un combat contre le cancer depuis 2 ans.

«Il a choisi d’endurer son combat en privé depuis son diagnostic, en 2019, révélant un angiosarcome cardiaque, une tumeur maligne rare située au niveau du cœur», a expliqué sa famille dans une publication sur le compte Instagram du designer, mentionnant de «nombreux traitements difficiles».

2. Son travail à la maison Louis Vuitton  

Premier grand créateur noir reconnu sur la scène de la mode et engagé pour l’affirmation des cultures afro-américaines, le styliste, qui était fan de hip-hop, avait décroché en 2018 l’un des postes les plus enviés du secteur de la mode et du luxe, au sein de la griffe fleuron de LVMH, numéro un mondial du luxe.

  

3. Une icône de l’inclusivité et de l’antiracisme  

Virgil, fils d’immigrés ghanéens, s’était imposé en quelques années comme l’un des créateurs les plus cools auprès d’un public de milléniaux connectés. Récompensé à de nombreuses reprises pour son travail, il avait même remporté le prestigieux British Fashion Awards «Urban Luxe» en 2017 et 2018.

Dans son travail, le designer tenait à mener une lutte contre le racisme et l’homophobie. C’est d’ailleurs le message transmis par des rappeurs américains lors du lancement de sa collection lancée en janvier 2021 pour Louis Vuitton (LVMH), dévoilée dans le cadre de la Fashion week virtuelle à Paris.

«La mode est un outil de la mise en forme de ces identités (...) De façon inconsciente, nous faisons confiance à une silhouette en costume et nous nous méfions en voyant le contour d’un sweatshirt à capuche», avait écrit celui qui s’interrogeait sur la façon dont les stéréotypes et les uniformes liés aux professions et aux modes de vie façonnent la personnalité.

Son travail était apprécié ici. Des Montréalais, dont le rappeur Mike Shabb, lui ont rendu hommage. 

4. DJ dans des gros clubs montréalais  

En plus de son talent pour la mode, le designer se débrouillait plutôt bien comme DJ. Il nous l’a même prouvé à Montréal. En 2016, il s’était exécuté au bar École privée, à l’occasion du Grand Prix de Formule 1 du Canada, et au Soubois, le 1^er juillet 2018, à l’occasion de la fête du Canada.

Ce passionné de hip-hop, qui était diplômé en génie civil de l’Université du Wisconsin et en architecture de l’Illinois Institute of Technology, avait commencé ses activités de DJ à l’école.